RETOUR - Les Bleus s'esquivent à leur arrivée en France

Retour à la case départ. La quasi-totalité des joueurs de l'équipe de France est arrivée à l'aéroport du Bourget, jeudi, où leur avion, une "bétaillère" low cost, s'est posé peu avant 11 h 50. Sur place, des policiers et des gendarmes étaient déployés, mais peu de supporteurs étaient présents. Sur le tarmac, un véhicule officiel attendait Thierry Henry pour l'emmener à l'Élysée où il était attendu par le président de la République Nicolas Sarkozy. L'ex-capitaine des Bleus est arrivé au palais présidentiel peu après 12 h 30, à l'écart de toute caméra.

Les autres joueurs sont descendus de l'appareil à l'abri des caméras et se sont engouffrés dans des bus ou dans des jets privés, sans faire de déclaration à la presse. D'autres, comme Patrice Evra, interrogé par i>Télé, alors qu'il était dans son véhicule en direction de Paris, a simplement déclaré : "Ça fait du bien de rentrer dans son pays."


"La dislocation est effectuée" (Malouda)

Les Bleus ont quitté l'Afrique du Sud mercredi soir, l'air grave, et sans Florent Malouda, qui s'est envolé pour Londres où il est arrivé jeudi matin. Le joueur de Chelsea a provoqué une mini-émeute lors de son départ d'Afrique du Sud. Souriant, mais la mine fatiguée, Malouda a simplement lâché aux journalistes venus l'accueillir : "La dislocation est effectuée, je ne vais pas au même endroit que les autres." Ambiance...


C'est maintenant une grande explication qui attend les joueurs de l'équipe de France. À Paris, la réunion de crise au sommet de l'État a déjà commencé. Nicolas Sarkozy a réclamé, mercredi, la tenue en octobre d'états généraux du football français après la débâcle des Bleus au Mondial et a demandé au gouvernement de veiller à ce qu'ils ne touchent "aucun avantage financier" après ce "désastre".

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