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Régionales, remaniement, ouverture... Nicolas Sarkozy fait le point

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Régionales, remaniement, ouverture... Nicolas Sarkozy fait le point Empty Régionales, remaniement, ouverture... Nicolas Sarkozy fait le point

Message  Admin Jeu 11 Mar - 23:52

Régionales, remaniement, ouverture... Nicolas Sarkozy fait le point

À trois jours du premier tour des régionales, Nicolas Sarkozy s'est exprimé sur plusieurs dossiers d'actualité dans un entretien à paraître vendredi dans le Figaro Magazine . Voici l'essentiel de ses déclarations

Élections régionales

Nicolas Sarkozy exclut une nouvelle fois tout remaniement ministériel d'importance après le scrutin régional mais laisse la porte ouverte à "quelques adaptations gouvernementales". "Que les choses soient bien claires. Le scrutin des 14 et 21 mars est un scrutin régional : ses conséquences seront donc régionales (...) si l'on devait changer de gouvernement du simple fait des élections régionales, ce serait parfaitement incohérent avec la dimension régionale de ce scrutin", estime le chef de l'État dans l'hebdomadaire.

"Un peu de durée, de stabilité, oserais-je dire de solidité, sont nécessaires (...) on ne peut pas déstabiliser l'action des ministres en permanence", poursuit-il. "Cela ne veut pas dire que je ne doive pas écouter les Français. Je serai bien sûr attentif à ce qu'ils diront. Nous verrons s'il conviendra d'envisager une nouvelle étape politique après la réforme des retraites (prévue en septembre 2010)", a ajouté le Président, "cela ne signifie pas qu'il ne puisse pas y avoir quelques adaptations gouvernementales d'ici là".

Le chef de l'État dément par ailleurs une nouvelle fois avoir fait campagne pour l'UMP au gré de ses visites en province, comme la gauche l'en a accusé. "Où avez-vous vu que lors de mes déplacements j'avais appelé à voter pour tel ou tel candidat ?", interroge-t-il.

Rigueur ?

Nicolas Sarkozy exclut une nouvelle fois toute politique de rigueur, estimant qu'elle serait "contre-productive", et répète qu'il n'augmentera pas les impôts pour résorber les déficits publics. "Je ne crois pas à une politique de rigueur qui n'a jamais fonctionné. La rigueur est contre-productive (...), la reprise économique est encore trop timide pour prendre le risque de tout casser par une rigueur à contretemps", déclare le Président. Le chef de l'État juge que la politique de suppression d'un poste de fonctionnaire sur deux partant à la retraite ne constitue pas une mesure de rigueur. "Une politique de rigueur reviendrait à ne pas remplacer les effectifs qui partent à la retraite et à ne pas augmenter le pouvoir d'achat de ceux qui restent", souligne-t-il.

"La question des déficits me préoccupe", déclare également Nicolas Sarkozy, mais il écarte toute hausse des impôts. "Je n'augmenterai pas les impôts. Ni aujourd'hui, ni demain. Pas pour des raisons idéologiques mais pour assurer la compétitivité de la France", précise-t-il. Il exclut également toute remise en cause du bouclier fiscal. "Ce que les socialistes allemands ne contestent pas, puisque l'Allemagne connaît un bouclier fiscal depuis quinze ans, peut-être qu'une partie de la gauche française pourrait l'approuver ?", demande-t-il.

Pause

Pas de rigueur, donc, mais le Président annonce en revanche "une pause" dans les réformes "au second semestre 2011". Une fois les dossiers de la retraite et de la dépendance "bouclés, je proposerai au Parlement de compléter toutes les réformes pour les améliorer", affirme Nicolas Sarkozy. "Ensuite, au second semestre 2011, le gouvernement marquera une pause pour que le Parlement puisse, s'il le souhaite, délégiférer", ajoute-t-il. "Nul n'est censé ignorer la loi, dit-on. Mais la complexité est souvent telle que personne ne s'y retrouve plus. Il sera grand temps de s'attaquer au chantier de la simplification législative et administrative", ajoute Nicolas Sarkozy.

Ouverture

Le chef de l'État justifie l'ouverture à gauche pratiquée dans ses nominations . "La droite républicaine et le centre n'ont jamais été sectaires. L'idéal républicain qui nous rassemble nous oblige à vouloir une démocratie irréprochable. C'est notre honneur. C'est mon devoir", estime Nicolas Sarkozy. "Je suis prêt à créer un léger sentiment d'incompréhension momentané pour inscrire, comme je l'avais promis, la démocratie française dans l'exemplarité. C'est un choix de société majeur", ajoute-t-il.

"Imaginez que nous ayons nommé, avec MM. Accoyer et Larcher, trois UMP au Conseil constitutionnel . Imaginez la tension que cela aurait créée", souligne le chef de l'État. "Je ne pratique pas l'ouverture pour gagner des suffrages. Je n'ai même jamais pensé qu'elle pouvait faire gagner des voix. En revanche, le sentiment que le président de la République oublie les considérations partisanes au moment où il choisit les personnes qu'il doit nommer (...) contribue à apaiser les tensions", estime-t-il. "L'ouverture permet de faire avancer ces réformes sans crispation dans un climat apaisé et serein", continue Nicolas Sarkozy, en confirmant qu'il la poursuivrait. "Le gouvernement exclusivement chiraquien de 1995 a-t-il évité à la majorité la désillusion de 1997 ?", demande-t-il. Interrogé par ailleurs sur l'absence de femmes dans ce dernier train de nominations, le Président répond que la parité devant "se juger dans la durée et pas nomination après nomination" et qu'il était "plus grave de faire une entorse à l'équilibre politique plutôt qu'à l'équilibre des sexes".

Total

Nicolas Sarkozy se réjouit des "bonnes décisions" de Total sur l'arrêt de sa raffinerie de Dunkerque . "Je remercie Christophe de Margerie (le directeur général de Total) d'avoir pris les bonnes décisions", déclare le président de la République. "Total fait 8 milliards d'euros de bénéfices ? Tant mieux et bravo. La raffinerie de Dunkerque est en surcapacité ? C'est vrai. Mais on ne pouvait pas annoncer sa fermeture et dire 'pour la réindustrialisation, on verra plus tard'. Comment voulez-vous que les gens comprennent ?", estime-t-il.

"J'attends que la fermeture corresponde immédiatement à un nouveau projet de réindustrialisation. Respecter ses salariés est le meilleur investissement que l'on puisse faire pour l'avenir", conclut le chef de l'État. Total a confirmé lundi l'arrêt définitif du raffinage à Dunkerque et annoncé en compensation la création d'un centre d'assistance technique, d'une école de formation au raffinage et sa participation à la construction par EDF d'un terminal méthanier à Dunkerque.

http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2010-03-11/regionales-remaniement-ouverture-sarkozy-revient-sur-les-dossiers-chauds/917/0/432841

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