La charge du PS face au "mépris" de François Fillon
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La charge du PS face au "mépris" de François Fillon
La charge du PS face au "mépris" de François Fillon
Harlem Désir, numéro deux du PS, a accusé vendredi François Fillon d'avoir "opposé une fin de non-recevoir aux Français" et de s'"entêter dans une stratégie de mépris", au lendemain de la journée d'action contre la réforme des retraites.
Lors d'une conférence de presse au siège de son parti, peu après celle du Premier ministre, l'eurodéputé a répondu en termes véhéments à François Fillon qui, dans son discours, avait à plusieurs reprises ciblé le PS. François Fillon "a opposé une fin de non-recevoir aux Français qui étaient massivement dans la rue" pour "le maintien de l'âge légal de départ à la retraite" à 60 ans et celui du taux plein à 65 ans, et pour l'"équité" dans les efforts, a fait valoir Harlem Désir. Selon lui, "le Premier ministre s'entête dans une stratégie de mépris". "Il est coupé des Français et des réalités, il n'a pas entendu les Français qui ont dit qu'ils veulent une réforme des retraites" mais pas "celle qui est proposée par le gouvernement".
"Sang et larmes" contre "lait et miel"
"Le Premier ministre a caché le ministre Woerth", a-t-il dit en allusion au ministre du Travail dont le nom est cité dans l'affaire Bettencourt, "mais il a maintenu le projet qui est rejeté par les Français". "Au lieu de chercher la polémique avec le Parti socialiste, le Premier ministre doit répondre à l'attente des Français d'une politique juste. Les réponses qu'il a apportées aujourd'hui ne sont pas à la hauteur de la crise", a encore lancé l'eurodéputé. "Nous demandons au Premier ministre d'entendre les Français, de les respecter et d'engager une vraie négociation avec les syndicats", a-t-il ajouté. Selon lui, "contrairement à ce qu'affirme le Premier ministre, le Parti socialiste prend en compte l'allongement de la durée de la vie, mais la réforme ne peut reposer sur cette seule donnée".
"Nous demandons au Premier ministre d'arrêter les contre-vérités et les mensonges" a lancé Harlem Désir, en qualifiant notamment de "mensonge" la déclaration de François Fillon selon laquelle aucun Français ayant commencé à travailler avant 18 ans ne sera obligé de partir à la retraite après 60 ans. "Tous ne pourront malheureusement pas disposer du dispositif carrière longue", a argué Harlem Désir.
Par ailleurs, selon lui, François Fillon a confirmé qu'"il y aura un nouveau plan austérité" qu'il "cache et distille par petits morceaux". "Le Premier ministre demande aux Français des sacrifices", c'est "tout juste si on n'annonce pas du sang et des larmes, mais d'un autre côté, il maintient les dispositifs qui font que, pour les riches amis du pouvoir, ça va continuer à être le lait et le miel", selon lui.
http://www.lepoint.fr/politique/la-charge-du-ps-face-au-mepris-de-francois-fillon-25-06-2010-470441_20.php
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